Celtic festival 2017 opens in Lorient. 60,000 participants.

Festival Interceltique de Lorient

du 04 au 13 août 2017

La grande parade interceltique rassemble 60.000 personnes à Lorient

Par Culturebox (avec AFP) @Culturebox

Publié le 08/08/2016 à 09H38

Les musiciens du Queensland Irish Association pipe band d'Australie à la grande parade interceltique de Lorient, le 7 août 2016
Les musiciens du Queensland Irish Association pipe band d’Australie à la grande parade interceltique de Lorient, le 7 août 2016

© JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

La traditionnelle grande parade du festival interceltique de Lorient, qui se déroule jusqu’au dimanche 14 août, a rassemblé dimanche quelque 60.000 personnes sous un soleil radieux, avec comme invité exotique un éléphant pour rappeler la naissance de la ville il y a 350 ans sous l’égide la Compagnie des Indes. L’invité de cette 46e édition est cette année l’Australie.

78 groupes de 3.500 artistes

Emmenés par le bagad (groupe de musique traditionnelle bretonne) de Lann-Bihoué – de la Marine nationale -, cercles de danse et bagadoù ont défilé depuis le port de pêche de Lorient jusqu’au stade du Moustoir. Une parade de  2,5 km, à laquelle ont participé 78 groupes et près de 3.500 artistes, à un pas très rythmé malgré la chaleur.

Depuis le port de pêche, les spectateurs – 60.000, selon les organisateurs – se sont pressés comme chaque année pour ne rien manquer de ce grand-rendez  vous des nations celtes. Pour mieux en profiter, des spectateurs étaient juchés sur des escabeaux, comme certains fans du Festival de Cannes devant le tapis rouge pour voir défiler les stars.

Le 46e Festival interceltique de Lorient

Une jeune femme de 25 ans, originaire de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a revêtu  pour l’occasion un kilt décoré du tartan (étoffe de laine, ndlr) irlandais.  “Tout l’univers celtique est représenté, pas seulement les Bretons, on retrouve  nos cousins d’un peu partout dans le monde”, confie à l’AFP cette “passionnée  de l’Irlande”, un béret à carreaux sur la tête.

Accompagnés par le chant obsédant des cornemuses, des commentateurs s’appliquent à retracer l’histoire de chaque bagad, racontant ses meilleures anecdotes. Saint-Malo est ainsi connu pour défiler, comme chaque année, avec  son emblématique boxer en tête. Comme souvent en Bretagne, même les petits villages d’un millier d’habitants ont leur propre ensemble musical.

Côté sécurité, le contrôle visuel des sacs est systématique pour accéder à  la parade. Des plots en béton et des fourgons empêchent également l’accès des  rues transversales. “On n’est pas habitués à voir des policiers mais c’est quand même un événement très festif”, commente un Rennais de 35 ans.

Une “celtitude” éternelle

Certains des artistes n’ont pas plus de 4 ou 5 ans. Vêtus d’un costume  traditionnel, dont les broderies colorées éclatent au soleil, ils soufflent déjà à pleins poumons dans leur bombarde.

Le bagad de Lorient, qui a remporté samedi la seconde place de sa catégorie au championnat national des bagadoù, récolte les applaudissements nourris du  public. Parmi ses membres, un petit garçon court en frappant son tambour pour  rattraper ses acolytes.

Un jeune participant du Ballingeary pipe band irlandais au Festival de LorientUn jeune participant du Ballingeary pipe band irlandais au Festival de Lorient

© JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Outre la musique des bombardes, cornemuses, caisses claires et accordéons,  beaucoup de spectateurs sont aussi là pour apprécier le grand défilé des  costumes traditionnels. Ils sont la réplique des costumes portés au XVIIIe ou  XIXe siècle en Bretagne, mais aussi dans les Asturies, en Galice, Cornouailles,  Écosse ou Irlande.

“C’est une belle découverte pour moi, confie une adolescente de16 ans, originaire de Guyane. C’est très intéressant de voir comment ils s’habillaient à l’époque. Ce qui me plaît, ce sont les jupes longues”. Parmi les coiffes en dentelle, énormément de variantes, de la plus sobre à la plus sophistiquée, même si les bigoudènes, les plus célèbres de toutes, sont peu représentées.

Un membre du cercle de Landrévarzec (Finistère), tient à détailler pièce par pièce son costume : gouriz (ceinturon de cuir), chupenn (veste  courte), bragou (pantalon bouffant) et guêtres. Quant au chapeau, ses guides  (rubans) permettent de savoir si le danseur est marié ou célibataire, selon qu’ils sont brodés ou non.

Les danses sont tout aussi variées que les costumes, entre quadrilles, avant-deux et gavottes. “Ça a l’air si facile, alors qu’en réalité, c’est très compliqué de défiler en dansant”, remarque un touriste italien qui a  tenu à inclure la grande parade dans son tour de France.

Parmi les jeunes présents, certains revendiquent de pied ferme l’héritage celtique. “Ce n’est pas démodé, ça permet au contraire de rassembler les gens.  Tout le monde est captivé”, assure un jeune homme de 19 ans.

About bill

Worked in the technical / engineering area as a Science Laboratory Technician and as an Aeronautics Engineer. The artistic side involves writing under the nom de plume of Billy Olsenn, his recently written play 'A Case of Wine' was staged by the players group Straight Make-Up at the 2012 Birr one act drama festival. It's next staging was in the one act circuit is in Cavan, at Maudebawn on Sat 10 Nov 2012. Then it was performed in the Bray, Co.Wicklow at the very popular one act festival in January 2013. Next play is FEAR. A dark tale about revenge on the cruel death of two pensioners by young thugs. Neighbours hatch a devious and dangerous plan to exact old-style revenge. Bill is a member of the Drama League of Ireland and his plays have been critically vetted and certified as original pieces of work by the DLI. Another literary project is that of commemoration of an aircraft crash on Djouce mountain in Wicklow in 1946. Bill wrote articles for the 50th, 60th and most recently the 70th anniversary, (12 Aug 2016) all were published in the Wicklow Times and ensured the survivors of the crash, all French Girl Guides, were not forgotten. Articles reproduced on this website. But mostly this site gives a more general European and specific French slant on popular and not so popular articles of French news, translated to English by the author. Each article is translated on a paragraph by paragraph basis so easy to read in either language and even possible to improve either language by comparison of the short English and French paragraphs. Amusez vous bien. The author is currently writing an easy to read technical aviation book centered around the Fokker 50. Another interest is that dealt with in another of Bill's websites www.realnamara.net, a Statue of the mother of God, Mary. It was erected in 1972 in Dublin, at the end of the Bull Wall near Clontarf, and my grandfather William Nelson, was the main instigator of that project. I give talks on the history of the statue and my grandfather's adventurous and dangerous life at sea. Technical assistance with each website is by J O'N.
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