Mali air crash a war crime.

Crash du vol MH17 : un crime de guerre, pour l’ONU

par Guillaume Gaven lundi 28 juillet 2014 12:40, mis à jour le lundi 28 juillet 2014 à 13h33
mh17
Sur le site du crash… © REUTERS/Sergei Karpukhin

L’avion malaisien a été abattu par un missile, dans une zone contrôlée par les séparatistes prorusses. Victime innocente d’un conflit, voilà qui s’apparente à un crime de guerre, selon Navi Pillay, la commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme. Par ailleurs, l’examen des boîtes noires prouve qu’il y a bien eu un tir.

Chaque terme a beau avoir été pesé à l’avance, voilà qui ressemble à un véritable réquisitoire : l’avion malaisien abattu par un missile, “Cette violation de la loi internationale, compte tenu des circonstances, pourrait s’assimiler à un crime de guerre”. C’est Navi Pillay, la Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, qui s’en émeut publiquement.

Le Comité international de la Croix-Rouge a indiqué la semaine dernière qu’il considérait que les combats en Ukraine constituaient une situation de guerre civile, ce qui permet de poursuivre en justice les auteurs d’infractions graves du droit internationale, comme les crimes de guerre, devant notamment les tribunaux internationaux.

Les lieux du crash inaccessibles

Et Navi Pillay de poursuivre : “Tout sera fait” pour que les responsables de ce drame “quels qu’ils soient, soient traduits en justice”. “Il est impératif qu’une enquête rapide, minutieuse, efficace et indépendante puisse être menée sur cet événement”.

C’est tout le problème d’ailleurs : pour l’instant, les experts internationaux ont eu un accès plus que limité au site du crash, contrôlé par les insurgés. Des policiers néerlandais et australiens s’y sont cassé les dents hier, en raison des combats qui se déroulent à proximité ; leur tentative, aujourd’hui, s’est soldée par un nouvel échec. A cause d’explosions à proximité.

Car sur place, les combats font rage. Les forces ukrainiennes ont annoncé ce lundi midi être entrées dans plusieurs villes, jusque-là sous contrôle des prorusses : Chakhtarsk et Torez, à l’est de Donetsk. Et avoir repris une colline, stratégique, à Savour-Moguyla – qui se situe à 25 km du crash. Au nord de Donetsk, les forces ukrainiennes ont aussi repris la ville de Debaltseve, et renforcé leurs effectifs pour reconquérir le bastion rebelle de Gorlivka.

Une “décompression explosive”

Les boîtes noires du Boeing ont commencé à parler. Selon le  Elles révlèent que l’avion a bien été détruit par des éclats d’obus, provenant d’un tir de roquette. Selon le Conseil national de Sécurité et de Défense ukrainien, la cause de l’explosion est une “décompression liée à une forte explosion”. Le Bureau néerlandais qui est officiellement en charge de l’enquête n’a ni confirmé ni informé cette révélation. “Nous attendons d’avoir une idée plus complète de ce qui s’est passé, plutôt que de publier des fragments d’information ici et là”, explique la porte parole.

Une enquête objective, c’est pourtant ce que continue à réclamer Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères. La Russie est sous le coup de sanctions internationales. Le ministre, un peu irrité, sait se faire un peu plus menaçant : “Tout ce qui ne constitue pas une participation honnête et ouverte de tous ceux qui ont accès à des informations concernant le crash sera considéré comme une tentative d’influencer l’enquête, mettant en doute le respect de la présomption d’innocence”.

Reste que le temps presse : si les combats se poursuivent dans la région, des preuves pourraient se perdre. Et les chances de retrouver les restes des 298 morts s’amincissent avec le temps, prévient le vice-commissaire australien à la sécurité nationale, Andrew Colvin.

About bill

Worked in the technical / engineering area as a Science Laboratory Technician and as an Aeronautics Engineer. The artistic side involves writing under the nom de plume of Billy Olsenn, his recently written play 'A Case of Wine' was staged by the players group Straight Make-Up at the 2012 Birr one act drama festival. It's next staging was in the one act circuit is in Cavan, at Maudebawn on Sat 10 Nov 2012. Then it was performed in the Bray, Co.Wicklow at the very popular one act festival in January 2013. Next play is FEAR. A dark tale about revenge on the cruel death of two pensioners by young thugs. Neighbours hatch a devious and dangerous plan to exact old-style revenge. Bill is a member of the Drama League of Ireland and his plays have been critically vetted and certified as original pieces of work by the DLI. Another literary project is that of commemoration of an aircraft crash on Djouce mountain in Wicklow in 1946. Bill wrote articles for the 50th, 60th and most recently the 70th anniversary, (12 Aug 2016) all were published in the Wicklow Times and ensured the survivors of the crash, all French Girl Guides, were not forgotten. Articles reproduced on this website. But mostly this site gives a more general European and specific French slant on popular and not so popular articles of French news, translated to English by the author. Each article is translated on a paragraph by paragraph basis so easy to read in either language and even possible to improve either language by comparison of the short English and French paragraphs. Amusez vous bien. The author is currently writing an easy to read technical aviation book centered around the Fokker 50. Another interest is that dealt with in another of Bill's websites www.realnamara.net, a Statue of the mother of God, Mary. It was erected in 1972 in Dublin, at the end of the Bull Wall near Clontarf, and my grandfather William Nelson, was the main instigator of that project. I give talks on the history of the statue and my grandfather's adventurous and dangerous life at sea. Technical assistance with each website is by J O'N.
This entry was posted in Uncategorized. Bookmark the permalink.