Le trafic aérien interdit au-dessus du volcan islandais Bardarbunga
Le niveau d’alerte a été élevé au rouge et le trafic aérien suspendu au-dessus du volcan islandais Bardarbunga. L’activité sismique y est intense depuis plusieurs jours, et une première petite éruption a été rapportée.
The alert level was raised to red and air traffic was suspended above the volcano. The seismic activity has intensified in the past few days, and a small eruption was reported. There is speculation it could be the start of an eruption on Bardarbunga. The volcano sector is the biggest in the country. The small eruption was detected at 16h today, under a thick layer of ice that covers the volcano.
Après plusieurs jours d’intense activité sismique et des spéculations sur l’entrée en éruption du Bardarbunga, l’Islande a interdit le trafic aérien dans le secteur de ce volcan, le plus grand du pays.
Le niveau d’alerte a été élevé d’orange à rouge après qu’une petite éruption a été détectée à 17 heures (heure de Paris), sous l’épaisse couche de glace qui recouvre le volcan.
La crainte d’un deuxième Eyafjallajökull (Fear of a second
Eyafjallajökull)
Il est impossible de prévoir l’arrivée d’une éruption assez importante pour faire fondre la glace et répendre des cendres dans l’air. Mais si cela se produit, les scientifiques considèrent le Bardarbunga comme assez suffisamment dangereux pour que ses projections de cendres perturbent le trafic aérien dans le nord de l’Europe et dans l’Atlantique-Nord. Des dégâts importants pourraient aussi avoir lieu en Islande en raison de la fonte des glaces qui risque de provoquer des inondations.
L’Administration civile islandaise prévoit qu’en cas de grosse éruption, l’interruption du trafic aérien pourrait avoir la même ampleur que lors de l’éruption du volcan Eyafjallajökull : en 2010, elle avait provoqué l’annulation de 100.000 vols sur un mois, bloquant plus de huit millions de passagers dans les aéroports.
The Iceland civil administration foresee that in the case of a big eruption, there could be the same level of air traffic disruption as 2010, when Eyafjallajökull’s eruption caused the cancellation of 100,000 flights in one month, blocking eight million passengers in airports.