Douglas Kennedy, écrivain américain, francophone et francophile, est décrit par le Time magazine comme “le plus célèbre écrivain américain dont vous n’avez jamais entendu parler“. Il a vendu sept à huit millions de livres dans le monde, dont trois millions en France. Il vient de publier un nouveau roman : Cinq jours, chez Belfond.
© Belfond
Douglas Kennedy, a French speaker and French enthusiast, about whom it was written in time Magazine that he is the best known American writer that never hesitates to speak. He has sold seven to eight million books world-wide, including three million in France. He is due to publish his new novel: Five Days (Belmont publisher)
Douglas Kennedy a été marié pendant 25 ans, et a écrit Cinq jours, trois ans et demi après sa séparation. “Quand j’écris des romans, il y a beaucoup de moi. Après un mariage de 25 ans, j’avais beaucoup de questions : pourquoi on reste ? Pourquoi faut-il partir ?”
Douglas Kennedy was married for 25 years, and he wrote Five Days, three and a half years after his separation. “When I write a novel, it has a lot of me. After a 25 year marriage, I had a lot of questions: why stay? Why leave?”
Récemment un journal lui demandait pourquoi il avait cette frénésie, cette compulsion, à écrire, et il répondait : “Dès que j’ai terminé un livre, j’en commence un autre, c’est la seule solution depuis mon divorce qui m’a coûté une fortune.”
Recently a newpaper asked him why there was this frenzy, this compulsion, to write, and he replied: “When I have finished a book, I start another, it is the only solution since my divorce which cost me a fortune”
Pour Douglas Kennedy, les gens ont peur du bonheur. “Beaucoup de mariage ont duré longtemps sans bonheur. C’est comme un climat que l’on a construit et que l’on ne peut pas quitter. Quand j’ai dit à mon père, il faut partir, parce que c’est vraiment un mariage raté, j’ai vu la peur dans ses yeux.”
For Douglas Kennedy, people are afraid of happiness. “Many marriages last a long time without happiness. It is like a climate that develops and that one is afraid to leave. When I said to my father, I had to leave, because it was a failed marriage, I have seen the fear in his eyes.”
La crise de la quarantaine (The forties crisis)
Dans son livre, Douglas Kennedy explique qu’à la quarantaine on comprend que l’on va mourir un jour. “On comprend avant, mais la réalité arrive aussi après la quarantaine. J’ai connaissance que je vais arriver à 60 ans, et c’est horrible.“”Symboliquement, les 60 ans sont un passage, mais le temps passe trop vite.”
In his book, Douglas Kennedy explains that around forty one understands that one is going to die one day. “One realises in advance, but the reality also happens after the forties. I know I’m going to get to 60 years, and it is horrible. Symbolically, 60 years are a passage, but the time passes too quickly.”
Les échecs et l’écriture (Failures and writing)
Douglas Kennedy a été directeur d’un théâtre en Irlande. Il a écrit une pièce qui n’a pas marché. “Les échecs sont très intéressants et l’on en apprend beaucoup. C’était horrible, mais je suis très obstiné. L’écriture est un art et un métier. Il faut écrire tous les jours.” Douglas Kennedy avoue écrire au moins 500 mots par jour. “C’est un minium“.
Douglas Kennedy was a theatre manager in Ireland. He wrote a play that didn’t succeed. “Failures are very interesting and one learns a lot. It was horrible, but I am very stubborn. Writing is an art and a craft. You must write every day.” Douglas Kennedy admits to write at least 500 words per day. “That is a minimum.”