Rosetta on final mission; Following Philae into eternity. A perfect love story!

La sonde Rosetta s’est écrasée comme prévu sur la comète Tchouri

Ce crash, provoqué par l’Agence spatiale européenne alors que la sonde arrivait à court de batterie, signe la fin d’une odyssée spatiale de plus de douze ans.

Une maquette de la sonde Rosetta photographiée à l'Agence spatiale européenne à Darmstadt (Allemagne), le 30 septembre 2016.
Une maquette de la sonde Rosetta photographiée à l’Agence spatiale européenne à Darmstadt (Allemagne), le 30 septembre 2016. (RALPH ORLOWSKI / REUTERS)
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Une fin spectaculaire pour une mission spatiale historique. La sonde européenne Rosetta s’est écrasée comme prévu, vendredi 30 septembre, sur la comète Tchouri. Ce crash signe la fin d’une odyssée spatiale de plus de douze ans et d’un voyage de 7,9 milliards de kilomètres.

La mission Rosetta avait été approuvée en novembre 1993 par l’Agence spatiale européenne (ESA) et avait pour but de percer les mystères de la formation du système solaire. La fin de la mission a été annoncée sous les applaudissements par Sylvain Lodiot, responsable des opérations de vol de Rosetta au Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) à Darmstadt, en Allemagne.

Objectif : comprendre la formation de la Terre

Les données recueillies par la mission Rosetta, notamment grâce au petit atterrisseur Philae qui s’est posé à la surface de cette comète, ont permis à la communauté scientifique de mieux comprendre comment se sont formées la Terre et les autres planètes du système solaire.

Dans les dernières heures de sa descente contrôlée vers la comète, Rosetta a continué de prendre des photos rapprochées du corps céleste et de recueillir des données sur les gaz près de la surface qui pourraient s’avérer cruciales à la compréhension de la formation des comètes.

VIDEO. Regardez en direct les derniers instants de la sonde Rosetta

Le Centre national d’études spatiales vous propose de suivre en direct le dernier acte d’une véritable odyssée de l’espace.

CNES
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Douze ans après son lancement, la sonde Rosetta vit ses derniers instants, vendredi 30 septembre, à la mi-journée. Le Centre national d’études spatiales (Cnes) vous propose de suivre en direct le dernier acte d’une véritable odyssée de l’espace.

D’après les calculs des scientifiques du centre opérationnel de l’Agence spatiale européenne (ESA) à Darmstadt, en Allemagne, qui ont initié la “manœuvre de collision” dans la nuit de jeudi à vendredi, la sonde devrait s’écraser sur “Tchouri” à 12h38. Mais il faut une quarantaine de minutes pour que la confirmation parvienne sur Terre.

“Nous allons finir de manière très rock’n roll”

La sonde Rosetta conclura sa mission par une descente contrôlée vers la surface de la comète Tchouri, avec des images à couper le souffle. “Nous allons finir de manière très rock’n roll”, a promis Matt Taylor, l’excentrique responsable scientifique de la mission.

Une première photo de la sonde Rosetta qui se rapproche inéluctablement de Tchouri a déjà été mise en ligne sur Twitter. Le cliché a été pris à 5,7 km de la surface de la comète.

La sonde européenne Rosetta s’est écrasée comme prévu sur la comète Tchouri, mettant fin à une mission longue de douze ans

Ce crash final signe la fin d’une odyssée spatiale de plus de douze ans.

Une maquette de la sonde Rosetta photographiée à l'Agence spatiale européenne à Darmstadt (Allemagne), le 30 septembre 2016.
Une maquette de la sonde Rosetta photographiée à l’Agence spatiale européenne à Darmstadt (Allemagne), le 30 septembre 2016. (RALPH ORLOWSKI / REUTERS)
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Une fin spectaculaire pour une mission spatiale historique. La sonde européenne Rosetta s’est écrasée comme prévu, vendredi 30 septembre, sur la comète Tchouri. Ce crash signe la fin d’une odyssée spatiale de plus de douze ans, et d’un voyage de 7,9 milliards de kilomètres. La mission Rosetta avait été approuvée en novembre 1993 par l’Agence spatiale européenne (ESA), et avait pour but de percer les mystères de la formation du système solaire.

Après Rosetta, quelles nouvelles missions spatiales vont nous faire rêver ?

Après douze années de mission, la sonde Rosetta va cesser de fonctionner vendredi. Mais la communauté scientifique internationale s’enthousiasme déjà pour de nouveaux projets.

Le directeur de l'Agence spatiale européenne (ESA), rêve de la création d'un "village lunaire", capable de remplacer l'actuelle Station spatiale internationale (ISS).
Le directeur de l’Agence spatiale européenne (ESA), rêve de la création d’un “village lunaire”, capable de remplacer l’actuelle Station spatiale internationale (ISS). (CASPAR BENSON / FSTOP)
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Juliette DuclosFrance Télévisions

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La sonde Rosetta va entamer sa descente jusqu’à surface de la comète Tchouri, pour s’éteindre de sa mort naturelle, vendredi 30 septembre 2016. Une fin qui s’accompagne d’un pincement au cœur pour les scientifiques qui ont porté le projet, “depuis plus de 20 ans”, comme l’explique Fabio Favata à franceinfo. Si le directeur scientifique de l’Agence spatiale européenne (ESA)  admet une certaine tristesse, hors de question de porter le deuil : “On a d’autres missions qui nous attendent”. Bref, les mystères de l’espace n’attendent pas.

Grâce aux données recueillies par la mission Rosetta, lancée en 1993, la communauté scientifique peut mieux appréhender la formation de la Terre et des autres planètes du système solaire. Et ce n’est qu’un début. Dans les locaux européens de l’ESA, ou américains de la Nasa, de nouveaux projets sont en cours d’élaboration. Objectif ? Percer les secrets de l’univers, tout simplement. Franceinfo dresse la liste de ces projets qui vont nous faire toucher les étoiles.

A la recherche des traces de vie autour de Jupiter

Qui ?  La sonde JUICE, de l’acronyme de “JUpiter ICy moons Explorer”, élaborée par l’ESA.

Où ? Dans les environs de Jupiter, en compagnie de Callisto, Europe, Ganymède et Io. Les quatre satellites “galilléens” de la planète (c’est-à-dire les plus grands) auraient pu passer relativement inaperçus, mais l’histoire en a décidé autrement. En janvier 1610, Galilée découvre les quatre lunes, en regardant dans sa lunette astronomique. Plus de 400 ans plus tard, Juice aura pour mission d’observer plus précisément trois : Callisto, Europe, et Ganymède, ainsi que Jupiter elle-même.

Si le système jovien intéresse autant, “c’est parce que c’est l’un des endroits les plus probables de l’Univers où il pourrait y avoir des traces de vie, explique Fabio Favata, plusieurs sondes ont déjà visité ce système, mais c’est la première fois que l’on envoie un satellite en orbite autour de Jupiter”. Europe, Ganymède et Callisto étant toutes trois supposées abriter des océans sous leur surface, la sonde aura donc pour mission de collecter des données dans l’espoir d’y découvrir des traces de vie.

 

Quand ? Selon l’ESA, la sonde Juice devrait être lancée en juin 2022 à bord d’une fusée européenne Ariane 5. Après une escale sur Venus, “elle arrivera huit ans plus tard dans les parages de la plus grande planète de notre système solaire”.

Le petit plus : De son côté, la Nasa a annoncé, lundi 26 septembre 2016, que des geysers d’eaux gelées ont été détectés à trois reprises en 2014 par le télescope spatial Hubble sur Europe. Si ces observations sont confirmées, Europe serait la deuxième lune dans le système solaire connue pour avoir de tels jets de vapeur d’eau : en 2005, la sonde américaine Cassini avait en effet détecté des geysers d’eau sortant de la surface d’Encelade, une des lunes de Saturne.

Comprendre l’expansion de l’Univers avec Euclid

Qui ? Elaboré par l’ESA, le satellite européen Euclid porte le nom du célèbre mathématicien de la Grèce antique.

Où ? En orbitre au point de Lagrange Terre-Soleil L2, situé à 1,5 millions de km de la Terre, selon le CNES. “Et il s’agit donc de cartographier une partie de l’univers pour étudier l’énergie noire, qui serait à l’origine de l’expansion de l’Univers”, explique Fabio Favata. En 1998, contre toute attente, deux équipe de scientifiques ont annoncé que l’expansion de l’Univers, loin de ralentir, était en réalité en pleine accélération. Une énigme à laquelle devrait permettre répondre la mission Euclid, initiée par l’ESA.

Pour mieux comprendre cette mystérieuse énergie, le satellite Euclid, armé d’un télescope de 4,5 mètre, aura pour mission de dresser “une cartographie en trois dimensions de plusieurs centaines de millions de galaxies”, selon le Centre national des études spatiales (CNES) qui participe au projet. En cause ? “La lumière émise par ces galaxies est déformée par l’interaction gravitationnelle de la matière située entre elles et la Terre : mesurer les déformations présentes sur les images obtenues par Euclid permettra donc de savoir comment cette matière se distribue dans l’univers, et comment elle évolue dans le temps.”

 

Quand ? Pour participer à au décodage de cette mystérieuse énergie sombre, rendez-vous en 2020, pour le lancement du satellite.

Le petit plus : l’énergie noire représenterait environ les deux tiers du contenu de l’univers, le reste étant consitué de la non moins mystérieuse “matière noire”.

Mission suicide pour Osiris-Rex

Qui ? La sonde Osiris-Rex, élaborée par la Nasa.

Où ? Direction l’astéroïde Bennu pour y prélever des échantillons et les ramener sur Terre. “Nous espérons que ces échantillons contiendront des molécules organiques datant des débuts du système solaire, il y a 4,5 milliards d’années, qui pourraient fournir des informations et des indices précieux sur les origines de la vie”, expliquait à l’AFP, Dante Lauretta, professeur de science planétaire à l’université d’Arizona.

Un autre objectif de la mission devrait enthousiasmer les amateurs d’exploration cosmique. Osiris-Rex a également pour mission de vérifier “l’effet Yarkovsky” : ce phénomène thermique, sous l’effet du Soleil, agit sur la trajectoire des astéroïdes en exerçant une petite poussée, explique Sciences et Avenir. Ce qui pourrait éviter à Bennu de s’écraser sur la Terre.

Quand ? La sonde Osiris-Rex a pris son envol le jeudi 8 septembre 2016, elle devrait arriver à proximité de l’astéroïde Bennu en août 2018.

Le petit plus : Repéré en 1999, l’astéroïde, qui fonce à travers l’Univers à une vitesse supérieure à 100 000 km\heure, croise tous les six ans l’orbite de la Terre. Et selon la Nasa, il serait un candidat potentiel à une collusion, entre “entre 2175 et 2196”, relate le site SciencePost.

ExoMars va rejoindre Curiosity sur la planète rouge

Qui ? Le robot ExoMars, élaboré conjointement par l’ESA et l’agence spatiale russe, Roscosmos.

Où ? Sur la planète Mars, où ExoMars devrait rejoindre son comparse américain, le robot Curiosity. Ce dernier continue d’errer depuis août 2012 à la surface de la planète rouge. ExoMars explorera une zone où se trouvent des argiles très anciennes. Et les scientifiques espèrent y apercevoir des traces de molécules organiques vieilles de quatre milliards d’années, lorsque sa surface ressemblait plus ou moins à celle de la Terre. Au moment même où la vie est apparue sur notre planète.

C’est la deuxième fois que l’Europe part à l’assaut de la planète rouge. En 2003, elle avait déjà lancé, avec succès, la sonde Mars Express.

Quand ? Le robot de la mission ExoMars 2020 quittera la Terre en 2018 pour une arrivée prévue sur Mars en 2020.

Le petit plus : Pour l’instant, aucune collaboration n’est prévue entre Curiosity et Exomars. On ne sait pas si les deux robots finiront par travailler ensemble. Ou simplement se croiser, entre deux récoltes de données.

Vivre sur la Lune

Qui ? Toutes les nationalités (et les bonnes volontés). “J’ai l’intention de construire une base permanente sur la Lune.” L’idée est très sérieuse, elle provient du directeur général de l’ESA, lui-même, qui a annoncé vouloir construire un Moon village”. Objectif ? Rassembler des astronautes de tous les pays et créer une communauté de chercheurs. “Il s’agit de se dire ‘travaillons ensemble’ dans un environnement ouvert au même endroit”, explique Jan Wörner à l’AFP.

Où ? Tout simplement sur la Lune.

 

Quand ? Selon Jan Wörner, le “Moon village” pourrait succéder à la Station spatiale internationale (ISS), en orbite autour de la Terre, financée pour le moment jusqu’en 2024.

Le petit plus : Plus qu’un village, le dirigeant rêve du développement d’une véritable ville, “on peut penser à y installer des compagnies minières, des acteurs de la robotique, explique-t-il. La face cachée serait, elle, un site idéal pour l’observation de l’univers au radiotélescope.” De plus, la base pourrait notamment servir à préparer des expéditions vers des destinations encore plus lointaines, comme Mars par exemple !

About bill

Worked in the technical / engineering area as a Science Laboratory Technician and as an Aeronautics Engineer. The artistic side involves writing under the nom de plume of Billy Olsenn, his recently written play 'A Case of Wine' was staged by the players group Straight Make-Up at the 2012 Birr one act drama festival. It's next staging was in the one act circuit is in Cavan, at Maudebawn on Sat 10 Nov 2012. Then it was performed in the Bray, Co.Wicklow at the very popular one act festival in January 2013. Next play is FEAR. A dark tale about revenge on the cruel death of two pensioners by young thugs. Neighbours hatch a devious and dangerous plan to exact old-style revenge. Bill is a member of the Drama League of Ireland and his plays have been critically vetted and certified as original pieces of work by the DLI. Another literary project is that of commemoration of an aircraft crash on Djouce mountain in Wicklow in 1946. Bill wrote articles for the 50th, 60th and most recently the 70th anniversary, (12 Aug 2016) all were published in the Wicklow Times and ensured the survivors of the crash, all French Girl Guides, were not forgotten. Articles reproduced on this website. But mostly this site gives a more general European and specific French slant on popular and not so popular articles of French news, translated to English by the author. Each article is translated on a paragraph by paragraph basis so easy to read in either language and even possible to improve either language by comparison of the short English and French paragraphs. Amusez vous bien. The author is currently writing an easy to read technical aviation book centered around the Fokker 50. Another interest is that dealt with in another of Bill's websites www.realnamara.net, a Statue of the mother of God, Mary. It was erected in 1972 in Dublin, at the end of the Bull Wall near Clontarf, and my grandfather William Nelson, was the main instigator of that project. I give talks on the history of the statue and my grandfather's adventurous and dangerous life at sea. Technical assistance with each website is by J O'N.
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