Tiger mosquitoes in France: Things to know.

Cinq questions pas si bêtes sur le moustique tigre, désormais implanté dans la moitié de la France métropolitaine.

Five questions to answer on how the tigre mosquito insect has established itself in most of France.

En quinze ans, cet insecte, plus petit et discret que son cousin commun, a posé ses valises dans plus de 50 départements. In fifteen years, this smaller than its common cousin, has taken root (dropped it’s bags, in more than 50 departments.

Un moustique tigre en Catalogne (Espagne), en 2014.
Un moustique tigre en Catalogne (Espagne), en 2014. (ROGER ERITJA / BIOSPHOTO / AFP). A tiger mosquito in Catalonia (Spain), in 2014.

On ne l’arrête plus. Le moustique tigre a poursuivi sa progression en France métropolitaine en 2018 : au point d’être désormais implanté dans plus de la moitié des départements. L’insecte est “durablement installé” dans 51 départements, dont Paris, contre 42 un an plus tôt, selon le ministère de la Santé. Par ailleurs, le moustique tigre a été “détecté sporadiquement” dans huit autres départements.

Carte de détection du moustique tigre en France métropolitaine en 2018.
Carte de détection du moustique tigre en France métropolitaine en 2018. (MINISTERE DE LA SANTE)

La population exposée au moustique tigre est désormais de 37 millions de personnes, soit 57% de la population métropolitaine, estime le ministère de la Santé. Voici ce qu’il faut savoir de cet insecte qui risque un jour de vous piquer.

1Pourquoi “tigre” ?

Il ne feule pas, mais il est reconnaissable à son aspect tigré. Il est “très facile à identifier grâce à ses rayures noires et blanches présentes sur le corps et sur les pattes”, précise, sur son site dédié, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Plus petit qu’un moustique ordinaire, Aedes albopictus mesure environ cinq millimètres et ne dépasse pas un centimètre d’envergure, ailes déployées. “Ses ailes apparaissent entièrement noires et pas transparentes comme celles du moustique commun”, ajoute Futura Sciences. Le site précise que son vol est “silencieux”.

Un moustique tigre, le 10 septembre 2014, en France.
Un moustique tigre, le 10 septembre 2014, en France. (CDC / BSIP / AFP)

2Est-il si dangereux ?

Comme le rappelle le ministère de la Santé, le moustique tigre “est le vecteur de maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le zika”, rarement mortelles. Mais il est “avant tout source de nuisance”, en raison de sa piqûre particulièrement “douloureuse”. Sa seule présence n’entraîne pas nécessairement l’apparition de maladie, car il faut qu’un moustique tigre “sain” pique une personne contaminée lors d’un séjour hors de France métropolitaine. L’insecte, qui vit environ un mois, devient alors porteur du virus et peut le transmettre à une personne saine n’ayant pas séjourné hors du territoire.

Les premiers cas de contamination “autochtones” sont apparus en métropole en 2010, avec deux cas de dengue dans les Alpes-Maritimes et deux cas de chikungunya dans le Var. Depuis, les autorités françaises ont comptabilisé au total 22 cas de dengue et 31 cas de chikungunya. “Ça reste assez limité, on n’est pas du tout dans une situation épidémique”, assure à franceinfo l’entomologiste Jean-Baptiste Ferré.

3Comment expliquer sa propagation ?

Le réchauffement climatique et la multiplication des échanges internationaux favorisent l’expansion, à l’échelle mondiale, de cet insecte et des virus qu’il véhicule. Originaire d’Asie, il s’est installé dans les Alpes-Maritimes en 2004 et n’a, depuis, jamais quitté les départements qu’il a “colonisés”.

“Une fois installé dans une commune ou un département, il est pratiquement impossible de s’en débarrasser”, observent les autorités. Le moustique tigre est essentiellement urbain et aime les lieux habités par l’homme. On le trouve souvent près d’eaux stagnantes, même quelques millilitres, où la femelle peut pondre des centaines d’œufs. “Chacun à titre particulier doit éviter qu’il prolifère chez lui,  souligne Stéphane Robert, président du site spécialisé Vigilance Moustiques. Les pouvoirs publics ne peuvent entrer dans vos jardins, dans vos appartements, dans vos gouttières…”

4Et si on veut s’en débarrasser ?

“Pour éviter sa prolifération, il faut déjà savoir le reconnaître et ensuite connaître les gestes pour éviter qu’il se multiplie”, estime Stéphane Robert. L’un des bons réflexes consiste à prévenir les autorités sanitaires via signalement-moustiques.anses.fr, à condition de réussir à le photographier ou à le capturer. Une attention particulière est également portée aux lieux de vie des personnes contaminées “pour éviter que les moustiques tigres qui se situent autour (…) puissent transmettre la maladie à des voisins”.

Quand des cas de risque sanitaire sont signalés, des “opérateurs publics de démoustication” désignés par l’Etat et les départements interviennent. Au-delà des traitements visant les larves, il s’agit, plus directement, de répandre un insecticide sous forme de brouillard. Plus globalement, à titre préventif, le ministère de la Santé préconise (document PDF) d’enlever les soucoupes des pots de fleurs, de changer l’eau des vases plusieurs fois par semaine et de mettre à l’abri de la pluie tout objet pouvant se remplir d’eau.

5Comment s’en protéger ?

L’installation de moustiquaires aux fenêtres est le meilleur moyen pour s’en protéger chez soi. A l’extérieur, où il est le plus à l’aise, il est recommandé de porter des vêtements longs. Il existe d’autres solutions, moins naturelles, comme les bombes aérosols, les serpentins à brûler ou les répulsifs à base de DEET. Un ventilateur ou un climatiseur peut aussi se révéler efficace.

>> Piqûres, prévention, démangeaisons… Les réponses aux 10 questions que vous vous posez forcément sur les moustiques

Bon à savoir : le moustique tigre a la particularité de piquer surtout pendant la journée, selon le ministère de la Santé. En revanche, pendant la moitié la plus fraîche de l’année, pas de tracas à avoir : l’Institut de veille sanitaire souligne que le risque de dissémination dans l’Hexagone n’existe qu’entre le 1er mai et le 30 novembre.

About bill

Worked in the technical / engineering area as a Science Laboratory Technician and as an Aeronautics Engineer. The artistic side involves writing under the nom de plume of Billy Olsenn, his recently written play 'A Case of Wine' was staged by the players group Straight Make-Up at the 2012 Birr one act drama festival. It's next staging was in the one act circuit is in Cavan, at Maudebawn on Sat 10 Nov 2012. Then it was performed in the Bray, Co.Wicklow at the very popular one act festival in January 2013. Next play is FEAR. A dark tale about revenge on the cruel death of two pensioners by young thugs. Neighbours hatch a devious and dangerous plan to exact old-style revenge. Bill is a member of the Drama League of Ireland and his plays have been critically vetted and certified as original pieces of work by the DLI. Another literary project is that of commemoration of an aircraft crash on Djouce mountain in Wicklow in 1946. Bill wrote articles for the 50th, 60th and most recently the 70th anniversary, (12 Aug 2016) all were published in the Wicklow Times and ensured the survivors of the crash, all French Girl Guides, were not forgotten. Articles reproduced on this website. But mostly this site gives a more general European and specific French slant on popular and not so popular articles of French news, translated to English by the author. Each article is translated on a paragraph by paragraph basis so easy to read in either language and even possible to improve either language by comparison of the short English and French paragraphs. Amusez vous bien. The author is currently writing an easy to read technical aviation book centered around the Fokker 50. Another interest is that dealt with in another of Bill's websites www.realnamara.net, a Statue of the mother of God, Mary. It was erected in 1972 in Dublin, at the end of the Bull Wall near Clontarf, and my grandfather William Nelson, was the main instigator of that project. I give talks on the history of the statue and my grandfather's adventurous and dangerous life at sea. Technical assistance with each website is by J O'N.
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