OCDE : les élèves français bien notés en résolution de problèmes
Le classement des Français de 12 ans en résolution de problèmes
Une bonne nouvelle en matière d’éducation pour la France. Selon les résultats de la dernière étude de l’OCDE, les élèves français de 15 ans se situent au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE en résolution de problèmes. Cette étude fait partie de PISA, c’est-à-dire du programme international de suivi des acquis des élèves et elle corrige les mauvais résultats annoncés en décembre dernier.
Niveau faible en maths mais satisfaisant en logique. Le bulletin de note des élèves français peut paraître étonnant mais selon cette étude de PISA 2012, les élèves français de 15 ans savent plutôt bien résoudre des problèmes de logique parfois compliqués.
Mais si avec 511 points, les Français se situent au-dessus de la moyenne de l’OCDE. Mais c’est en Asie – Singapour, Corée, Japon, Macao, Hong Kong, Shanghai, avec des scores de 562 à 536 points – que les élèves sont les meilleurs.
Forces et faiblesses selon les pays en résolution de problèmes
“Un potentiel de savoir-faire qu’on exploite pas toujours”
Catherine Moisan, la responsable de l’évaluation au ministère de l’Education, estime que cette étude est plus favorable à la France que le classement PISA : “C’est une résolution de problème. C’est-à-dire qu’on leur pose un problème concret et ils doivent raisonner, inventer, pour trouver une solution à ce problème. Ça peut être des problèmes de logique, ça peut être un climatiseur dont on n’a pas le mode d’emploi, comment aller le plus vite d’un endroit à un autre… Nos jeunes de quinze ans ont un potentiel de savoir-faire qui se révèle à l’occasion de cette épreuve. On s’aperçoit par exemple que nos élèves de milieux défavorisés ont un potentiel de savoir-faire qu’on exploite pas toujours”.
Selon cette étude, la France n’est pas la championne des inégalités scolaires, 16% des élèves sont en difficultés en logique, contre 22% en maths et 12% des élèves sont très performants en logique. Pour l’OCDE, ces résultats sont positifs pour la France car ces compétences un peu moins scolaires sont utiles dans la vie professionnelle.