Mont Blanc: Six alpinists die in fall.

Morts de six alpinistes au Mont-Blanc : que s’est-il passé ?

par Elise Delève mercredi 13 août 2014
aiguille d'Argentière
Les alpinistes sont morts en redescendant du glacier de l’aiguille d’Argentière © Maxppp (The climbers died while descending the glacier Aiguille.)

Ce mercredi, cinq stagiaires de l’UCPA et leur guide ont été retrouvés morts dans le massif du Mont-Blanc. Selon la gendarmerie, ils ont fait une chute de 250 mètres. Pourquoi ? L’enquête devra le déterminer.

On Wednesday six trainees of the UCPA and their guide were found dead on the massif de Mont-Blanc. According to the police, they fell 250 mtrs. Why? The investigation should determine. 

C’est l’un des plus graves accidents d’alpinisme dans les Alpes françaises de ces dix dernières années. Ce mercredi, les corps de cinq alpinistes et de leur guide ont été retrouvés dans le massif du Mont-Blanc. Ils redescendaient vers leur refuge après avoir gravi le glacier de l’aiguille d’Argentière. Selon les gendarmes, ils ont fait une chute de 250 mètres.

This is one of the most serious Alpine accidents in the French Alps in ten years. On Wednesday the bodies of five climbers and their guide were found. They were descending towards their base after climbing the Aiguille d’Argentiere. The police said they fell 250 mtrs.

Les victimes

Ces alpinistes avaient entre 27 et 45 ans. Cinq débutants qui participaient à un stage de perfectionnement de deux semaines à l’UCPA, l’union nationale des centres sportifs de plein air. Quatre hommes et une femme. Selon le gardien du refuge de l’UCPA Fred Laurenzio, joint par France Info, ils avaient “un bon niveau technique et étaient à leur deuxième semaine de stage“. Ils étaient originaires de la région parisienne et niçoise.

Parmi les victimes, il y a également le guide des stagiaires, présenté comme expérimenté et “aguerri“, selon les enquêteurs. La voie qu’il a prise est “une voie qu’il avait l’habitude de faire, il n’y a pas de piège pour lui“, a expliqué Fred Laurenzio.

Fred Laurenzio, le gardien du refuge de l’UCPA

La zone

L’aiguille d’Argentière n’est pas réputée pour être une ascension particulièrement dangereuse ou compliquée. Il y a quelques pentes à 40 degrés qui peuvent provoquer des chutes, mais qui ne sont “ni compliquées, ni très difficiles“, selon Christian Tromsdorff, vice-président du syndicat national des guides de haute-montagne. Il estime que l’itinéraire “sur lequel s’est produit l’accident, est un itinéraire classique, pas du tout difficile, c’est la voie normale de l’aiguille d’Argentière”.

“L’itinéraire où ça s’est passé est classique, pas du tout difficile” Christian Tromsdorff, vice-président du syndicat national des guides de haute-montagne

“Aux dires des guides qui sont partis ce jour-là, il y avait de très très bonnes conditions pour pratiquer cet itinéraire” (David Ravanel, président de la Compagnie des guides de Chamonix)

David Ravanel, président de la Compagnie des guides de Chamonix, confirme que le glacier où l’accident a eu lieu est “pratiqué par bon nombre d’alpinistes” et qu’il n’est “pas du tout réservé à une élite“.

“Ce jour-là, les conditions étaient bonnes” (David Ravanel, président de la Compagnie des guides de Chamonix)

L’accident

“Pour l’instant c’est un vrai mystère“, a commenté le patron du PGHM de Chamonix. La zone ne paraissait donc pas compliquée, et la météo ne semble pas être en cause car elle était clémente au moment de l’accident.

L’accident s’est produit en milieu de journée. Les gendarmes ont la certitude que les six alpinistes ont fait une chute de 250 mètres, au niveau du glacier du milieu à plus de 3.500 mètres d’altitude.

L’enquête

Une enquête a été ouverte par le parquet de Bonneville. Elle sera “longue et compliquée“, selon la procureur de Bonneville, Agnès Robine, et devra être “très minutieuse pour déterminer les circonstances de l’accident“. Les enquêteurs vont chercher à savoir si la sortie “a été organisée conformément aux règles légales en la matière“.

Il faudra également déterminer l’ordre des cordées, “qui était en cordée avec qui“. Pour Agnès Robine, “cela peut être une des circonstances de l’accident qui peut expliquer pourquoi il a eu lieu et pourquoi les six personnes sont très probablement décédées ensemble“.

“Les six personnes sont très probablement décédées ensemble”, la procureur de Bonneville, Agnès Robine
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About bill

Worked in the technical / engineering area as a Science Laboratory Technician and as an Aeronautics Engineer. The artistic side involves writing under the nom de plume of Billy Olsenn, his recently written play 'A Case of Wine' was staged by the players group Straight Make-Up at the 2012 Birr one act drama festival. It's next staging was in the one act circuit is in Cavan, at Maudebawn on Sat 10 Nov 2012. Then it was performed in the Bray, Co.Wicklow at the very popular one act festival in January 2013. Next play is FEAR. A dark tale about revenge on the cruel death of two pensioners by young thugs. Neighbours hatch a devious and dangerous plan to exact old-style revenge. Bill is a member of the Drama League of Ireland and his plays have been critically vetted and certified as original pieces of work by the DLI. Another literary project is that of commemoration of an aircraft crash on Djouce mountain in Wicklow in 1946. Bill wrote articles for the 50th, 60th and most recently the 70th anniversary, (12 Aug 2016) all were published in the Wicklow Times and ensured the survivors of the crash, all French Girl Guides, were not forgotten. Articles reproduced on this website. But mostly this site gives a more general European and specific French slant on popular and not so popular articles of French news, translated to English by the author. Each article is translated on a paragraph by paragraph basis so easy to read in either language and even possible to improve either language by comparison of the short English and French paragraphs. Amusez vous bien. The author is currently writing an easy to read technical aviation book centered around the Fokker 50. Another interest is that dealt with in another of Bill's websites www.realnamara.net, a Statue of the mother of God, Mary. It was erected in 1972 in Dublin, at the end of the Bull Wall near Clontarf, and my grandfather William Nelson, was the main instigator of that project. I give talks on the history of the statue and my grandfather's adventurous and dangerous life at sea. Technical assistance with each website is by J O'N.
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